Vous vous interrogez sur la dénomination de l'une des 1644 voies d'Angers ? Quelle est la personnalité, l'événement, le bâtiment ou le lieu-dit ancien auquel elle fait référence ? Ce dictionnaire en ligne vous en donne l'histoire...
Dictionnaire en cours de refonte : un astérisque indique les rues dont les données ont été revues et complétées.
Réalisation : Marie-Luce Fabre, Sylvain Bertoldi
En savoir plus : Les premières dénominations officielles de rues
Roseraie
Joseph-Bédier (boulevard)
Trois-Paroisses (chemin des)
Létanduère (rue de)
16/01/1956
Maurice René Jean Tardat (Philippeville, Algérie 1891 - Buchenwald 1944), résistant, déporté.
Ancien combattant et invalide de la guerre de 1914-1918, il s'installe à Angers avec sa femme. Chef d'un atelier de reproduction industrielle, il n'est pas mobilisé en 1939 du fait de son infirmité et de son âge, mais il entre immédiatement en résistance au moment de l'armistice, d'abord presque seul, puis en rejoignant le groupe Castille en juin 1941. Il aide les résistants et fugitifs recherchés à passer en zone libre et est chargé de missions de transmission de documents sensibles. Arrêté une première fois en août 1942, il est d'abord relâché faute de preuves. Mais repris par la Gestapo en septembre 1943, il est interné au Pré-Pigeon en janvier 1944, et meurt en déportation le 23 mai à Buchenwald.
Selon la délibération du 27 mars 1981, l'avenue Maurice-Tardat est prolongée jusqu'à la limite de la commune.
Maurice-Tardat (avenue)