Ce dessin s'inspire d'une photographie d'un camion de l'alimentation générale A. Pelé qui était chargé des réceptions et livraisons de produits. Il devait sillonner la ville et les alentours tout en diffusant l'image de la marque.
Place du Ralliement, entre les rues des Deux-Haies et de la Roë, s’étalait l’épicerie Pelé. Modeste à ses origines, en 1858, elle est reprise par Alfred Pelé en 1885, qui la développe suivant les méthodes du grand commerce jusqu’à la classer première épicerie de province.
Elle touchait tous les domaines de l’alimentation : épicerie, charcuterie, poissonnerie, confiserie-biscuiterie, café, vins et spiritueux. L’établissement possédait ses propres laboratoires, cuisines et chais. Ces derniers sont inaugurés en 1912, rue Claveau (où se trouve actuellement le cinéma Les 400 Coups).
Pelé passe la main à Bottin et Chaud en 1914. La maison ferme en 1951.
Voici ce qu’elle proposait à son catalogue, parmi une variété de produits confondante, pour l’hiver 1913 :
Galantine au perdreau truffée, pâté d’Italie
Andouillettes de Clamecy, saucisses de Toulouse, saucisson au faisan
Pâtés de foies gras de Strasbourg
Salmis d’alouettes, bécasse rôtie entière
Poissons de Loire, de mer, écrevisses de la Meuse…
Soles Joinville, kippers (harengs doux), morue verte
Petits pois d’Anjou à l’étuvée (fabrication maison), asperges d’Argenteuil
Conserves Amieux, Saupiquet, Petitjean…, articles anglais Confiserie surfine : violettes de Nice cristallisées, bonbons de chocolat de Royat, fruits glacés de Clermont, chocolat de la Grande-Trappe…
Biscuits secs Lefèvre-Utile, Olibet, Pernot…
Pâtisserie maison : tartes mirabelles, Saint-Honoré, Non-autorisé, Angers Parfait, Royal angevin, riz à l’Impératrice…
Avec nos remerciements au docteur Jean-Gaël Cesbron, petit-fils d’A. Pelé, pour les très intéressants documents qu’il nous a communiqués.